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Actualité

Festival des Rencontres de danses Urbaines

  • Culture,
  • Vie de l'université,
Frédéric Iovino
Frédéric Iovino
Date(s)

le 7 octobre 2021

20h30 - Durée : 1h30
12€ plein tarif, 9€ UTL, 6€ tarifs réduits et étudiants, 4€ PCE
Réservation sur ticketfac.univ-tours.fr
Lieu(x)
Salle Thélème
La biennale des Rencontres de Danses Urbaines revient en 2021 et invite deux compagnies sur la scène de Thélème.

Zahrbat de Brahim Bouchelaghem

Dans ce solo, Brahim Bouchelaghem, danseur hip-hop, rend un magnifique hommage à son père qu'il a perdu très tôt, parti en France brûler sa vie autour de tables enfumées, rongé par l'obsession du jeu de cartes. La passion du jeu, le poker, le goût du risque qui animait ce père, entrent en résonance avec l'histoire du fils, sa passion pour la danse et l'excitation qu'il ressent à entrer en scène. Le père et le fils se confondent dans ce désir de partir, de foncer, de s'enivrer ! Dépouillé de tous les fastes du hip-hop, entouré de très belles lumières, Brahim Bouchelaghem, en virtuose et superbe danseur, nous fait aimer ce père... Une confession publique pleine de sincérité et d'émotion. C’est un voyage sans retour vers l’Algérie, à la fois terre, racines et héritage.
Ce solo, à la fois énergique et émouvant, est révélateur de l’ouverture du hip hop à une sensibilité artistique portée par des histoires personnelles : ici un hommage intime dont l’écriture chorégraphique, en parfaite osmose avec la scénographie, les images, la musique et les lumières, restitue le regard d’enfant d’un danseur virtuose. Un jeu le temps d’une danse, entre pique, trèfle, coeur et carreau.

 
Le Syndrome de l'exilé de Babacar Cissé
 
L’exil est une forme de châtiment civique consistant à éloigner la ou les personnes sanctionnées d’un endroit où elles souhaitent vivre. L’exil est aussi l’état de ceux ou celles qui ne peuvent ou ne veulent rentrer au pays, le plus souvent du fait de considérations politiques, ou par crainte de sanctions plus lourdes comme la peine de mort ou l’emprisonnement. L’exil peut également être un remède au mal de vivre et à une quête d’identité.
Ce syndrome de l’exilé, c’est constater qu’il n’y a PAS UN, mais DES exils: des départs parfois forcés, parfois choisis ; des exils géographiques et physiques, mais également intérieurs et spirituels. Dans ce solo chorégraphique, Babacar « Bouba » Cissé voyage au travers de ces différents exils. Pourquoi rester, pourquoi partir ? Quelle est cette destination, physique ou psychique, que l’on rejoint par obligation, par espoir, par rêve ? Quels seront les chemins providentiels ou difficiles qu’il nous faudra emprunter ? Entre poésie et réalisme, du visible à l’intime, « Bouba » y danse la solitude, l’espoir, la lutte, l’abnégation, l’apaisement…


 
Zahrbat // Chorégraphie et interprétation : Brahim Bouchelaghem ; Assistants chorégraphiques : Kader Attou, Véronique Teindas ; Musique originale : Manuel Wandji ; Scénographie : Gilles Rondot ; Lumières : Philippe Chambion.
Production : Compagnie Zahrbat, Compagnie Accrorap, Ville de Grande-Synthe, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France - Parc de la Villette - Caisse des Dépôts – Acsé), avec l’aide du Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort.
 
Le syndrome de l’exilé // Chorégraphe : Babacar Cissé "Bouba" ; Assistant Chorégraphe : Tayeb Benamara, Guillaume Chan Ton ; Lumière : Yvan Labasse ; Scénographie : Marc Valladon.
Production : Compagnie les associés crew
Partenaires : CCN la rochelle ; OARA ; DRAC Aquitaine ; I DDAC ; S ACD Beaumarchais ; IADU ; V ille de Limoges